Répondre à la demande de modification du PLU pour augmenter la rentabilité du projet de tour Occitanie

 

 

Trois paragraphes qui peuvent aider à exprimer son opinion pour l'enquête publique concernant la modification du PLU

 

pour cela il faut écrire à : PLU_enquetes-publiques@toulouse-metropole.fr

 

 

 

 

 

Une consultation des textes trop difficile

 

  • Trop peu d'affiches annoncent la modification du PLU. La zone d'affichage devrait être élargie quand les textes à modifier impactent une tour de 150m de haut qui concerne tous les Toulousains et pas seulement le voisinage.

  • Retrouver les textes modifiés est extrêmement difficile pour un non spécialiste du PLU ET d'internet : plusieurs procédures enchainent des pages html permettant d'accéder à des fichiers pdf dont il faut demander explicitement la lecture.
    Exemple de manipulations à effectuer :

 

- Trouver la page http://www.toulouse-metropole.fr/services-proximite/plan-local-d-urbanisme/toulouse

 

- Ne pas se tromper en essayant de consulter le PLUiH, mais descendre le curseur pour les procédures en cours au PLU :

 

  • accéder au dossier d'enquêtre publique -> le clic branche sur le projet, descendre le curseur sur la ligne 4A pour
    - accéder au règlement -> téléchargement avant de lire le pdf (148 pages), le sommaire ne comporte pas de surlignage pour indiquer les modifications,

  • aller en 12.4.11 sans repère ni indication (page 24/148) pour lire la partie qui concerne les places pour les vélos (en rouge, mais la formulation est incompréhensible pour un non spécialiste) et,

  • pour ce qui concerne les logements sociaux : une ligne en annexe, en bas de la page 125/148 : "Par ailleurs, la diversité sociale de l’habitat pourra s’apprécier, dans le cas d’une opération d’aménagement concédée, à l’échelle globale de l’opération." C'est tout...

 

  • L'appel à la messagerie pour rédiger et envoyer l'avis du citoyen devrait inclure la saisie de l'objet de la demande. Le clic permet d'afficher une page de la messagerie par défaut avec pour seule indication l'adresse où envoyer le courrier (PLU_enquetes-publiques@toulouse-metropole.fr). C'est trop succinct pour un usager moyen qui ne saura jamais, en outre, si son avis a été pris en considération.

 


Cette succession de difficultés à surmonter pour les citoyens pourrait évoquer une volonté délibérée de décourager la participation.

 

 

 

Suppression de l'obligation d'emplacements de stationnement vélos

 

  • la formulation dans le PLU est particulièrement incompréhensible alors qu'il s'agit simplement de délocaliser hors du bâtiment les emplacements actuellement obligatoires, dont le nombre est fonction du nombre d'emplois et de logements envisagés. Une telle délocalisation serait tout à fait préjudiciable à l'usage du vélo, environ 1500 personnes étant susceptibles de pouvoir utiliser un vélo pour se rendre dans ou hors de la tour  :

 

  • parce qu'on n'utilise son vélo que s'il est disponible à portée de main. S'il faut aller en chercher un dans un autre lieu ce mode de transport restera sous utilisé. Les emplacements disponibles seraient à près de 200m de distance (exemple : rue René Leduc) auxquelles il faudrait ajouter les distances verticales supplémentaires.

  • la pollution ne cesse de s'accroitre à Toulouse, Atmo-Occitanie alerte régulièrement les habitants sur cette évolution, il faut donc favoriser les modes actifs et les modes doux.

  • la commission de l'enquête publique indique que - extrait : le PDU doit clairement concrétiser ses ambitions pour les modes actifs et montrer que les élus du SMTC s’engagent résolument dans « une véritable révolution de la mobilité propre" sans attendre une " étape de rupture tendancielle et comportementale autour de 2030/2050". Cet engagement a un prix, soit un budget initial minimum de 25 M€ vélo/an. Ce point a fait l'objet d'une réserve.
    Comment l'établissement public Europolia peut-il prôner une mesure contraire aux obligations d'un autre établissement public (SMTC) ?

  • l'emplacement du tri postal prévu pour la tour est contigu au carrefour canal/allées jean Jaurès (2 fois 2 voies cyclables), deux axes majeurs pour les cyclistes toulousains. Cet emplacement est incontournable dans le futur réseau express vélo recommandé par la commission d'enquête du plan Mobilités.

  • Il serait absurde et contre-productif de déroger dans ce lieu à la règle des emplacements pour vélos.

  • La demande de modification ne concernerait pas seulement le seul emplacement de la tour mais les 135 hectares du projet TESO.

 

 

 

Suppression de l'obligation de 30 % de logements sociaux pour la tour

 

Cette suppression revient à créer une zone d'exclusion pour les personnes bénéficiaires potentiels.

 

Les dimensions importantes de cette zone (135 ha, distance de 1,2km entre le tri postal et le carrefour Cazeneuve/Collignon) rendent probable la création de fait, à terme, de deux zones distinctes : une pour les riches au sud avec la tour, entre autres, l'autre au nord pour les catégories défavorisées, renforçant possiblement le côté zone de non droit souvent évoquée aux abords de la cité Caffort.

 

C'est contraire à l'esprit de la loi SRU et ça pourrait permettre aux générations futures de continuer à fustiger l'absence de civisme de jeunes vivant des expédients habituels dans les quartiers défavorisés.

 

Enfin, une telle disposition encouragerait à différer la création de ce type de logements jusqu'à la fin des opérations concédées.

La demande de modification ne concernerait pas seulement le seul emplacement de la tour mais les 135 hectares du projet TESO.

 

 

 

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