L'association du quartier souhaite la mise en place :
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d’un gymnase proche du Collège
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d’une crèche publique
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d’un nouveau local pour le centre social de la Croix Rouge
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de créneaux horaires dans les équipements sportifs proches
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de city stades pour les enfants
Vous pouvez télécharger ci-dessous le document qui définit le programme de la présente mandature.
Nous nous appliquons à faire en sorte que les promesses concernant le quartier Chalets-Roquelaine soient tenues.
On peut aussi se reporter à la page des promesses électorales ci dessous.
En l'absence de réelle concertation, les habitants se tournent vers des procédures moins conviviales pour tenter de faire modifier les projets municipaux :
Extrait de l'éditorial du n°96 de la Gazette des Chalets, intitulé
Concertations déconcertantes
Ces concertations n’ont, pour l’instant, que servi de décor à des décisions déjà prises sans négociation... avec les citoyens à quelque niveau que ce soit, du premier magistrat de la
commune au simple responsable d’un service technique.
Nous regrettons cette attitude trop fréquente qui détourne les habitants déconcertés des processus de démocratie locale prévus par la loi, amputant ainsi la communauté d’un outil indispensable à
la cohésion sociale sans laquelle fleurissent les recours administratifs (PLU, PDU, PC...)
Le Bureau
Le collectif "Non au gratte-ciel de Toulouse" - collectif pour un urbanisme citoyen, Droit au logement Haute-Garonne et les Amis de la Terre-Midi Pyrénées, vont déposer un recours ce vendredi
devant le tribunal administratif de Toulouse contre la délibération adoptée par la Métropole le 12 avril. Elle
modifie le règlement d’urbanisme (PLU) du projet de Tour Occitanie, le
gratte-ciel de 150 m de haut à côté de la gare Marabiau, dans le cadre du quartier Teso.
«Cette modification adoptée sans enquête publique exonère le promoteur de construire une trentaine de logements sociaux et réduit ses obligations en termes de stationnement vélo », indique
Richard Mebaoudj, porte-parole du collectif. « C’est un cadeau que l’on estime autour de 10 millions d’euros au promoteur. Cette modification (lui) permet aussi d’échapper à l’application des
normes environnementales de construction relatives aux bâtiments à énergie positive obligatoires à partir de 2020.»
"Cette tour est contre-productive sur le plan social"
Le permis de construire a été déposé fin
juillet. Un premier recours gracieux auprès de Toulouse Metropole avait été rejeté en août. L’association "2 pieds 2 roues" a, elle aussi, déposé un recours gracieux concernant la réduction
des places de vélo pour le projet de tour.
Avec ce recours contentieux, les trois associations espèrent gagner du temps : « Nous souhaitons faire de cette tour sur laquelle les Toulousains n’ont pas été concertés un enjeu des
prochaines municipales de 2020 », déclare Daniel Roussée coprésident des Amis de la Terre.
« La barre n’est plus tenue par le maire en matière de logement et d’urbanisme mais par les promoteurs. Cette tour est contre-productive sur le plan social et néfaste pour les habitants », selon
François Piquemal porte-parole du Droit au logement 31. Le collectif entend aussi mobiliser les Toulousains à l’occasion de l’enquête publique sur le quartier Teso qui intègre le projet de tour,
prévue en janvier 2019.
PHILIPPE EMERY - La dépêche du Midi 6/10/2018
Communiqué de presse
Notre association Collectif Citoyen Toulouse Métro vient de déposer un recours contre le tracé de la 3ème ligne de métro auprès du Tribunal Administratif de Toulouse. Nous jugeons ce projet inopérant pour l'agglomération et les usagers, et trop coûteux.
En 2014, M. Moudenc s’engage sur les points suivants à sa prise de fonctions : faire une ligne de 14km pour 1.4 milliard € et desservir un maximum d’usagers en passant par le centre-ville, le tout pour 2024.
Cinq ans plus tard, la ligne ne fait pas 14km mais 27km. Elle ne coûte pas 1.4 milliard € mais 2.7 voire
davantage. Elle ne dessert pas le centre-ville mais... la halte SNCF
désaffectée de La Vache. Tout ça pour fin 2025 en théorie mais plus vraisemblablement 2028 au vu des
faiblesses du dossier et des contraintes financières sous-estimées.
Aujourd'hui c'est finalement un autre projet que celui souhaité par les Toulousains. Ce nouveau
projet répond encore à un calendrier électoral. L'enquête publique doit être vite bouclée avant les élections, peu importe les approximations. Nous pensons au contraire que l'intérêt des
quartiers et des usagers doit primer. Et tous les autres épisodes rocambolesques qui ont émaillé l'année 2018 nous confortent dans notre recours : la mobilisation du
quartier des Sept-Deniers pour implanter la station dans son cœur de quartier, l'annonce par Tisséo de
l'abattage probable des platanes à François Verdier, l'abattage plausible des mûriers centenaires à Limayrac, les décisions contradictoires au sujet de la station Fondeyre, la démission du
président du Conseil Scientifique réclamée par la Chambre régionale des Comptes d'Occitanie pour
présomption de conflit d'intérêt.
Par ailleurs, en 2018, nous avons eu les résultats techniques des études d'alternatives menées par Tisséo, juge et partie dans cet exercice. Après correction de la présentation
tendancieuse des études, le tracé central apparaît bien meilleur que celui retenu par Tisséo : plus rapide, moins onéreux, il intéresse davantage d'usagers. Même le Conseil
Scientifique, instance de Tisséo, a indiqué en termes feutrés que la boucle Nord est une mauvaise idée : elle fait perdre du temps à une majorité de voyageurs et alourdit la facture finale de 285 millions€ . De surcroît, cette boucle concurrence et décharge la ligne B qui est loin d’être amortie. Après 4 ans d'une concertation de façade, Tisséo n'a effectué aucun changement majeur à son projet.
Ajoutons que notre tracé dessert le cœur de quartier de Job, l’hôpital Purpan et son parking. Les platanes de François Verdier sont sauvés, les mûriers centenaires du bois de Limayrac aussi.
Notre tracé est compatible avec une ligne B prolongée faisable très rapidement, et avec un tramway canal.
L’enquête publique se profile cette année, tout le monde pourra s’exprimer. Le collectif citoyen, fort de
ses 1500 soutiens, n'attend donc plus aucune inflexion spontanée du maitre d’ouvrage. Voilà pourquoi nous venons de déposer ce recours. Nous comptons également sur le
débat à venir des élections municipales pour que la question du tracé soit enfin centrale
et que tous les candidats au Capitole se saisissent de ce projet qui doit endetter pour 40 ans toute l'agglomération. Il se doit
d'être réussi et de répondre aux attentes d'aujourd'hui et de demain !